Face à la hausse des prix de la noix de cajou et doté d'une politique commerciale solide, le pays cherche à dynamiser l'activité de ses agriculteurs et transformateurs
Quelques minutes seulement après le précédent, un petit bruit sourd indique qu'un autre fruit mûr vient de tomber au sol. De couleur orange vif, au parfum sucré et à la saveur légèrement acide, les fruits dont regorgent les dix hectares d'anacardiers d'Alieu Faye sont bel et bien prêts à être récoltés.
"La noix de cajou s'obtient à partir d'une graine. Mais on ne prend pas cette graine directement sur l'arbre. Il faut laisser le fruit tomber au sol avant de le ramasser pour en extraire la graine", explique Faye.
Faye, qui est aussi Président de l'Association gambienne des producteurs de noix de cajou, a commencé à cultiver l'anacardier en 1998 après s'être procuré ses premiers plants en Guinée‑Bissau, pays voisin où le secteur de la noix de cajou est florissant.