Étude de cas : Cambodge. Découvrez d'autres études de cas ici.
PRINCIPAUX RÉSULTATS
- Les exportations de riz du Cambodge ont augmenté de manière exponentielle, notamment grâce à l'aide du Cadre intégré renforcé (CIR) et de ses partenaires. Entre 2011 et 2015, la valeur des expéditions de riz a augmenté de 200% et le nombre de marchés d'exportation pour ce produit est passé de 35 à 83.
- La Stratégie nationale de la soie, qui est soutenue par le CIR et fait partie de l'initiative du gouvernement visant à renforcer le secteur, a grandement contribué à accroître la production et les exportations de produits de la soie. Ainsi, les revenus mensuels moyens des tisserands de soie, qui sont principalement des femmes, ont augmenté, passant de 472 USD en 2012 à 909 USD à la fin de la période de mise en œuvre du projet, en 2014.
- Les effets du soutien apporté par le CIR aux secteurs cambodgiens du riz et de la soie ainsi qu'à l'Académie cambodgienne des arts culinaires (ACAC) ont duré au‑delà de la période de mise en œuvre du projet. Cela est évident à la fois en termes de diversification des marchés et en ce qui concerne le renforcement de la résilience économique des bénéficiaires grâce à la création d'emplois.
- Les diplômés de l'ACAC, soutenue par le CIR et l'Agence suédoise de coopération internationale pour le développement, sont de plus en plus sollicités par les chaînes internationales d'hôtellerie et de restauration, en particulier depuis la levée des restrictions liées à la COVID‑19. L'Académie a été inaugurée en 2017, après que le gouvernement royal du Cambodge a identifié le tourisme comme étant une source majeure d'emplois et de croissance économique.
- Les capacités de l'unité nationale de mise en œuvre (UNMO) du CIR se sont développées au moyen de l'apprentissage par la pratique. En 2023, cette unité gérait un projet du Fonds international de développement agricole d'un montant de 63 millions d'USD, entre autres projets, alors que le montant total du soutien qu'elle gérait à ses débuts était de 1,5 million d'USD.
La croissance spectaculaire enregistrée au cours des 10 dernières années a permis au Cambodge d'atteindre de nouveaux sommets. Le commerce a joué un rôle important en rassemblant tous les ministères sectoriels et les partenaires autour d'une feuille de route concertée sur le commerce, l'approche sectorielle du commerce (approche Trade SWAp). Cette approche, qui vise à assurer la durabilité et la croissance du commerce au profit des populations pauvres, a été introduite en 2007 par le biais de la deuxième Étude diagnostique sur l'intégration du commerce (EDIC) du pays. Elle a ensuite été complétée par la feuille de route pour l'approche Trade SWAp 2014‑2018 du Cambodge et ses 20 résultats stratégiques, élaborés et mis en œuvre conformément à la Vision 2015 du pays, intitulée "Croissance, emploi, équité et efficacité: jeter les fondements en vue de concrétiser la Vision 2050 du Cambodge" et au Programme de développement durable à l'horizon 2030 du gouvernement royal du Cambodge.
Un objectif clair était de tirer parti de l'expansion du commerce pour créer des emplois plus qualifiés et de meilleure qualité, générant des revenus plus élevés, bénéficiant à l'ensemble du pays et tenant compte des perspectives futures des centaines de milliers de jeunes qui entrent sur le marché du travail chaque année.
Tracer une voie unique et gratifiante vers une croissance régulière et durable
Le processus a commencé en 2001, avec la première Stratégie d'intégration du commerce au Cambodge (CTIS) soutenue par le CIR (l'une des trois premières EDIC menées par le CIR dans les pays pilotes, qui incluaient aussi le Madagascar et la Mauritanie), et se poursuit actuellement dans le cadre du partenariat du CIR avec le gouvernement royal du Cambodge. Le pays a régulièrement révisé et actualisé sa CTIS soutenue par le CIR, à la fin du mandat de chaque gouvernement successif, pour identifier les obstacles existants et émergents, les possibilités de nouveaux progrès et les moyens de surmonter les difficultés et d'en tirer parti pour renforcer le programme de commerce au profit des populations pauvres et en assurer la mise en œuvre.
La CTIS 2019‑2023, qui est la quatrième du genre, a constitué une étape importante, puisque le gouvernement a entièrement dirigé le processus et se l'est approprié. Il a démontré que ses capacités nationales avaient progressé et lui permettaient de mener une analyse complète et d'élaborer un plan détaillé de mise en œuvre du début à la fin. La première EDIC a été supervisée par la Banque mondiale, tandis que la CTIS de 2007 et la CTIS actualisée de 2014 ont été menées sous la direction conjointe du Ministère du commerce et du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Le soutien apporté par le CIR a aussi permis au pays d'intégrer le commerce dans ses stratégies et plans nationaux de développement et a favorisé la diversification et l'expansion des exportations. Plus particulièrement, l'approche Trade SWAp a été conçue comme l'épine dorsale d'une ambitieuse stratégie commerciale transversale. Elle combine des réformes sectorielles en vue du développement de secteurs des biens et des services, des initiatives transversales de développement du commerce et des activités de renforcement des capacités concernant le développement et la gestion du commerce. Cette approche offre aussi au Ministère du commerce et aux autres ministères sectoriels en lien avec le commerce les outils permettant d'améliorer la coordination et la gestion globale de l'Aide pour le commerce et de suivre et d'examiner les progrès accomplis par rapport aux objectifs.
Grâce au partenariat avec le CIR, le Ministère du commerce a renforcé les capacités du Département de la coopération internationale (DICO) en tant qu'UNMO principale et permanente, constituant le point d'entrée pour la gestion et la mise en œuvre de tous les projets financés par des sources extérieures relevant de la compétence du Ministère. Cela a suivi l'élaboration d'un programme à moyen terme pour l'Aide pour le commerce 2016‑2021 et l'organisation d'une table ronde pour l'annonce de contributions en mars 2016. En 2023, le personnel du DICO comptait 30 membres dans 4 unités: mobilisation des ressources, gestion de l'aide, suivi, évaluation et communications, et administration et formation. Au fil des années, les capacités du DICO se sont développées et il est passé de la gestion d'une contribution du CIR d'un montant de 1,5 million d'USD à la gestion d'un projet du Fonds international de développement agricole (FIDA) d'un montant de 63 millions d'USD, sans soutien extérieur à la gestion de projets. Mais ce n'est pas tout. En plus de gérer des projets soutenus par le CIR et le FIDA, le DICO a mené des initiatives et fourni une assistance technique conjointement avec d'autres partenaires de développement nationaux. À titre d'exemple, on peut mentionner le projet ARISE Plus Cambodge, financé par l'Union européenne et le Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ) à hauteur de 9,5 millions d'EUR, et un projet d'un montant de 1,1 million d'USD mené avec Swisscontact dans le cadre de l'Alliance mondiale pour la facilitation des échanges. En outre, le DICO s'est associé à la Banque asiatique de développement dans le cadre de trois initiatives d'assistance technique portant sur les règles d'origine, les mesures correctives commerciales et les transactions garanties.
De meilleurs produits d'exportation permettent de créer de meilleurs emplois et de meilleures conditions de vie
La Vision du gouvernement royal du Cambodge intitulée "Croissance, emploi, équité et efficacité" visait à créer de meilleurs emplois et des exportations de qualité, afin d'accroître les revenus pour améliorer les conditions de vie de la population. Sur les 10 domaines prioritaires identifiés dans la CTIS, le CIR en a soutenu 5 (le riz usiné, les articles en soie à forte valeur, la pêche, le manioc et l'hôtellerie), qui pouvaient, avec des ressources limitées, favoriser le développement durable en utilisant le commerce au profit des populations pauvres en tant que moteur de croissance, afin de valider le concept.
Le gouvernement et le CIR considéraient que dans le secteur du riz, principal pourvoyeur d'emplois du Cambodge, les exportations de riz usiné pouvaient être accrues pour améliorer les revenus de nombreux producteurs de riz et employés de rizeries. Le CIR a financé le projet 2012‑2016, qui faisait partie d'un programme agricole cambodgien plus large, financé par l'Union européenne. Le partenariat entre le gouvernement et le CIR a contribué à l'établissement d'une norme sectorielle cambodgienne concernant le riz usiné, à la création d'une Fédération du riz cambodgien, à l'élaboration d'une stratégie d'exportation durable, à l'établissement d'un portefeuille de production pour l'exportation et à la création d'une marque de riz cambodgien, la production ayant augmenté grâce à l'accroissement de la superficie consacrée à la culture de riz parfumé.
La Société financière internationale a participé au partenariat en tant que principal organisme chargé de la mise en œuvre et a introduit des principes de gestion des normes relatives à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, a fourni des conseils en matière de modernisation de l'équipement et de la technologie, et a amélioré la gestion des rizeries en mettant en place des logiciels à leur intention et en dispensant une formation aux notions financières. Le secteur des exportations de riz a établi des groupes de travail tels que le Groupe de travail de la promotion des exportations et le Groupe de travail du Comité exécutif de l'accès aux marchés mondiaux pour aider le gouvernement à atteindre les objectifs fixés pour les exportations de riz usiné.
Les partenaires universitaires du projet (l'Université royale d'agriculture, l'Université de Battambang et l'École nationale d'agriculture de Kampong Cham) ont actualisé leurs programmes d'étude sur la sécurité sanitaire des produits alimentaires pour répondre aux normes en la matière et aux besoins de l'industrie alimentaire. Ce partenariat permet de constituer un groupe solide de diplômés spécialisés dans la sécurité sanitaire des produits alimentaires pour soutenir l'expansion du secteur agricole.
Le riz cambodgien répond maintenant aux normes et aux exigences d'hygiène pour l'exportation vers la plupart des marchés internationaux. Le pays a aussi remporté le prix du meilleur riz du monde trois années de suite et l'empreinte génétique des variétés cambodgiennes de riz parfumé a été établie. Plus spécifiquement, l'empreinte génétique d'une variété cambodgienne de riz brun (Somaly) a été choisie comme repère pour analyser la pureté génétique du riz.
En 2015, le riz parfumé a représenté plus de la moitié des 72,5 millions d'USD d'exportations de riz en lien avec le projet, et 12 rizeries ont bénéficié du projet (l'objectif était de 8). Au cours de la période de mise en œuvre du projet, qui a duré trois ans, la valeur des exportations de riz s'élevait à près de 147 millions d'USD; à la suite de la conclusion du projet en décembre 2015, ce chiffre a augmenté pour atteindre 450 millions d'USD en 2020.
Entre 2011 et 2015, les exportateurs de riz cambodgiens ont diversifié leurs marchés: le nombre de destinations de leurs exportations est passé de 35 à 83 grâce à leur participation à des foires commerciales internationales, des conférences et d'autres activités, qui a été facilitée par le CIR. Cela a fait augmenter la valeur de leurs expéditions de riz de près de 200%.
Les exportations de produits de la soie équitables et éthiques profitent aux femmes
D'après le Centre du commerce international (ITC), il était estimé qu'en 2016, le nombre de tisserands de soie au Cambodge était compris entre 18 000 et 20 000, et que plus de 90% d'entre eux étaient des femmes. Un projet soutenu par le CIR en 2012‑2016, avec l'ITC en tant que principale entité de mise en œuvre, visait à renforcer la capacité des producteurs de soie à élaborer des produits de grande valeur pour les exporter sur de nouveaux marchés. L'objectif était aussi de créer des emplois pour les femmes dans les zones rurales. Le projet pilote, dont le budget total était d'environ 1,2 million d'USD (dont 1 million d'USD du CIR, 167 400 USD du gouvernement royal du Cambodge et 40 000 USD de partenaires du secteur privé), a été élaboré conjointement avec les parties prenantes du secteur de la soie, le Ministère du commerce et l'ITC.
Il visait à améliorer les compétences techniques des tisserands et la commercialisation pour diversifier les circuits d'approvisionnement et les produits d'exportation du secteur. Il mettait l'accent sur les entreprises équitables et éthiques travaillant directement avec des femmes des communautés rurales, de la sériculture à la production destinée à l'exportation. Les produits visés incluaient les écharpes, les blouses, les accessoires de mode, les bijoux, les sacs, les étuis à cosmétiques, les jouets et les coussins. Ce projet a aidé les producteurs à identifier les marchés en participant à des foires commerciales et en établissant des contacts commerciaux directs avec les acheteurs et les importateurs.
Dans le cadre du partenariat, une Stratégie pour le secteur cambodgien de la soie (CSSS) tenant compte de l'égalité des genres a été élaborée, et une feuille de route pour sa mise en œuvre a été finalisée sous la direction de la Commission de la promotion et du développement du secteur de la soie. La Stratégie prévoyait un plan quinquennal visant à obtenir, pour 2020, un secteur de la soie modernisé produisant des produits de grande valeur et apportant des revenus durables aux femmes et aux hommes.
La Commission de la promotion et du développement du secteur cambodgien de la soie (SDC) a aussi été créée dans le cadre du projet en tant que mécanisme institutionnel national permanent, composé de parties prenantes du secteur public et du secteur privé. Des associations du secteur privé, telles que Cambodia Community Crafts, Artisans Association of Cambodia, Cambodia Women Entrepreneurs Association et Khmer Silk Village, ont participé à la mise à jour de la CSSS en tant que membres de la SDC.
Les revenus mensuels moyens des tisserands provenant du tissage de la soie ont augmenté de 92%, passant d'une moyenne de 472 USD par tisserand en 2012 à 909 USD en 2014. Au cours de la même période, dans les entreprises bénéficiant d'un soutien, le nombre de tisserands sous contrat a augmenté de 20%, les femmes représentant 75% du total.
Les entreprises ont aussi bénéficié d'un accompagnement individuel, de conseils et d'une formation pour développer leurs produits et marchés. Des contacts ont été noués avec plus de 300 acheteurs potentiels en Europe, aux États‑Unis, au Japon, en Australie et en Nouvelle‑Zélande. Craft Village, l'un des bénéficiaires du projet, qui a diversifié ses produits tout en maintenant le tissage traditionnel et en créant des emplois pour les femmes tisserands, a augmenté ses ventes d'exportation de 16% et ses ventes globales de 57%. Selon la Directrice générale de Craft Village, Naiseng Lang, le nombre d'acheteurs est passé de 5 à 25 et le nombre de tisserands sous contrat est passé de 2 à 15. Une petite ou moyenne entreprise (PME) a été certifiée "organisation de commerce équitable" par l'Organisation mondiale du commerce équitable.
Assurer les perspectives d'emploi des jeunes dans les secteurs du tourisme et de l'hôtellerie
L'ACAC a été créée en tant que partenariat public‑privé, soutenu par le CIR et le gouvernement de la Suède, après que le gouvernement royal du Cambodge a identifié le tourisme comme étant une source majeure d'emploi et de croissance économique. Il s'agit de la première école de cuisine du pays à proposer un diplôme reconnu au niveau international, axé sur les catégories supérieures de sous‑chef et chef cuisinier. Créée en 2017, elle a formé 436 étudiants depuis, et les diplômés de l'ACAC sont de plus en plus sollicités par les chaînes internationales d'hôtellerie et de restauration.
Une caractéristique essentielle de l'Académie est la base de financement sur laquelle elle s'appuie depuis qu'elle ne bénéficie plus du soutien du CIR: un mélange de budget public, de soutien du secteur privé et de frais de scolarité versés par les étudiants. L'Académie a un accord de partenariat avec l'École suisse de management en hôtellerie à Lucerne, où certains étudiants peuvent se rendre pour développer des compétences supplémentaires.
État de préparation au commerce électronique
En 2020, le CIR a aidé le Ministère du commerce et d'autres ministères clés à accroître les possibilités économiques pour favoriser la participation des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) au marché mondial au moyen du commerce électronique.
À la suite de l'évaluation de l'état de préparation au commerce électronique de 2017, soutenue et menée à bien par le gouvernement royal du Cambodge et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, le projet soutenu par le CIR en faveur des MPME a donné lieu au lancement d'un marché numérique pour le commerce transfrontières entre entreprises et entre entreprises et consommateurs. La plate‑forme a intégré des banques locales et des entreprises de technologie financière pour apporter des solutions concernant les paiements transfrontières. La Poste cambodgienne et l'entreprise de messagerie DHL Cambodge ont été incluses dans le projet pour préparer leurs infrastructures aux livraisons.
Sur 558 MPME candidates, 160 ont été autorisées à intégrer la plate‑forme CambodiaTrade.com, représentant plus de 5 000 postes dont plus de la moitié sont occupés par des femmes. La moitié de ces entreprises sont détenues par des femmes et 44% sont situées dans des zones rurales.
Au total, plus de 1 415 produits "Made in Cambodia" figurent maintenant sur la plate‑forme, qui a officiellement été lancée le 31 mars 2022 avec un objectif d'au moins 2 millions d'USD en ventes annuelles. Le financement de 1,69 million d'USD accordé par le CIR et l'aide additionnelle accordée par l'Australie, le PNUD Cambodge et Khmer Enterprise (une entreprise du secteur privé) ont aussi soutenu un programme d'incubation et un défi pour l'innovation à l'intention des MPME. Les entreprises sélectionnées ont bénéficié d'un camp de formation et de petits dons pour améliorer leurs perspectives en matière de commerce électronique.
Une partie des travaux consistait à normaliser les principaux documents pour que tous les acheteurs et vendeurs aient une interprétation commune des règles. Une stratégie en matière de commerce électronique a été mise au point en 2020, et une Loi sur le commerce électronique a été adoptée par le pouvoir législatif national pour faciliter l'enregistrement des entreprises de commerce électronique. Le gouvernement a aussi réduit le coût de l'enregistrement de 40% pour qu'il soit plus abordable pour les jeunes entreprises d'entrer sur le marché.
Une perspective à long terme
En ce qui concerne la croissance inclusive au moyen du commerce, la perspective à long terme du Cambodge, qui promeut la qualité de vie des citoyens d'aujourd'hui et de demain tout en développant la résilience, est particulière. Un autre aspect essentiel a été la reconnaissance du fait que le meilleur moyen d'obtenir des résultats était de veiller à ce que chacun ait sa place, qu'il existe un objectif commun et que la continuité soit assurée au moyen de l'apprentissage en autonomie.
Le pays a établi et renforcé des partenariats à tous les niveaux, de l'échelle locale au secteur privé, et a veillé à ce que tous les ministères pertinents aient un rôle à jouer et partagent une vision commune. Dans le cadre de son partenariat avec le CIR, le gouvernement a établi des liens avec 159 entités incluant des entreprises du secteur privé, des associations agricoles et touristiques, la Chambre du commerce, des entreprises des technologies de l'information et de la communication, le secteur bancaire, les milieux universitaires et des organisations non gouvernementales, entre autres. Il a mené à bien des activités sur le terrain dans l'ensemble du pays, qui ont permis d'aider plus de 1 000 PME, de renforcer la confiance et les compétences et d'améliorer les moyens de subsistance. Au niveau du gouvernement, une approche locale et un renforcement des capacités ont permis d'acquérir les compétences nécessaires pour concevoir et mettre en œuvre des projets de manière efficace.
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Alors que la deuxième phase du Cadre intégré renforcé (CIR) touche à sa fin en 2024, l'objectif est de produire un catalogue de récits d'impact mettant en lumière les efforts du partenariat du CIR dans les pays les moins avancés (PMA) et les PMA récemment reclassés où il s'est activement investi. Le présent récit d'impact constitue l'un des récits du catalogue. Il a bénéficié de la contribution et des commentaires essentiels de la part des Unités nationales de mise en œuvre du CIR (UNMO) basées dans les pays et de l'ensemble de l'équipe du CIR.
L'objectif premier de chaque récit d'impact, ainsi que de l'ensemble du catalogue, est d'adopter une approche journalistique en relatant l'implication du CIR dans les PMA au cours de la Phase Une et Deux. Le but est de fournir des informations pertinentes et de documenter les résultats et les impacts, ainsi que certains enseignements tirés du travail du partenariat du CIR dans les PMA. Ces récits ne fournissent pas une vue d'ensemble de tous les aspects de l'implication du partenariat du CIR, tels que les calendriers précis ou l'étendue exacte de la participation (c'est-à-dire les contributions financières). Ils constituent plutôt un moyen d'information parmi d'autres sur le travail du partenariat du CIR. Les lecteurs intéressés sont encouragés à compléter ces récits d'impact en consultant d'autres sources, notamment les Rapports annuels du CIR, les articles des Nouvelles de l'Aide pour le commerce, les canaux de réseaux sociaux du CIR et, le cas échéant, les UNMO dans les PMA ainsi que le Secrétariat exécutif du CIR.
Il est essentiel de reconnaître que les informations fournies ne sont ni exhaustives (par exemple, elles sont basées sur les dernières données disponibles au moment de la rédaction en 2023) ni de nature évaluative.
Enfin, bien que chaque récit d'impact adhère à une structure similaire, la diversité des pays, des contextes et des implications du CIR signifie que chaque histoire est unique.
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