"Nous aimerions vous remercier pour ce projet d'infrastructures. Nous voulons avoir un endroit où les touristes pourront passer un bon moment, se détendre, discuter avec nous et regarder nos produits, un endroit dans une structure bien conçue qui permettra de mettre en valeur tous nos produits et de susciter l'intérêt des touristes."
Florence est assise là où se trouvait l'ancien marché. Elle regarde autour d'elle d'un air pensif et se souvient des terribles dégâts causés par le cyclone tropical Pam, qui a frappé le Vanuatu en mars 2015, et qui l'a laissée, comme les 90 autres vendeuses ("Mamas") de son association, sans endroit où vendre leurs marchandises aux touristes. Toutes les activités commerciales avaient été considérablement réduites et les activités touristiques détruites, limitant significativement les possibilités d'emploi et de revenu dans l'un des pays les plus pauvres du Pacifique.
Maintenant, avec le lancement du projet d'infrastructures touristiques au Vanuatu en août 2015, un nouvel espoir est apparu, contribuant à la reconstruction du Vanuatu, après les ravages du cyclone.
Ce projet, soutenu par le programme du CIR, la Nouvelle‑Zélande et le gouvernement du Vanuatu, aidera le pays à reconstruire ses infrastructures touristiques, qui sont cruciales, et, en particulier, soutiendra la remise en état des installations touristiques portuaires et du bord de mer à Port Vila. Il offre aussi une approche intégrée en matière de gestion de l'environnement, en améliorant la capacité à résister aux catastrophes naturelles et au changement climatique. Par exemple, la construction d'un enrochement le long de la baie protégera la côte d'une érosion supplémentaire, d'autres cyclones et de l'élévation du niveau de la mer.
Et, pour Florence, ce soutien est synonyme de nouveau départ et l'aidera, tout comme les 90 autres Mamas, à avoir un revenu, à nourrir sa famille et à payer les frais de scolarité de ses enfants. Elle ajoute en souriant,
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